Cambriolages : quels sont les profils ciblés par les voleurs ?

Qui sont les cibles privilégiées des cambrioleurs ?

Que ce soit en périodes de vacances ou lors des veilles de fêtes, le même titre s’affiche invariablement à la une des journaux locaux : « Recrudescence des cambriolages ». Si tout le monde peut-être inquiet à juste titre face à cette situation, tous les foyers ne sont néanmoins pas égaux face à la menace.

Des cibles bien définies

Cela n’est pas étonnant, les foyers aisés et les personnes seules bénéficiant de salaires au-dessus de la moyenne ont plus de chance de se faire cambrioler. C’est aussi le cas des familles possédant une maison. Les cambrioleurs ont semble-t-il plus de méfiance quand il s’agit d’appartement. De fait la présence d’un membre de la famille ou de voisins est souvent rédhibitoire pour une tentative d’effraction. Ainsi, on estime que seul 2 % des cambriolages sont accompagnés de l’agression d’une personne présente. Enfin, la zone géographique la plus touchée est le Sud, Sud-Est de la France.

Un modus operandi assez similaire

Si chaque cambriolage laisse une trace très personnelle pour la personne qui en est victime, les cambrioleurs semblent partager un modus operandi assez similaire, quel que soit le lieu. Ainsi, dans près de 80 % des cas, une porte ou une fenêtre ont été fracturées. Malgré certaines rumeurs, l’utilisation d’une clé frauduleuse reste marginale, puisque ce type d’outil est utilisé dans moins de 3 % de cas.

Des cambrioleurs à la recherche de bijoux

Si, autrefois, un cambriolage se soldait par la disparition d’une bonne partie de l’électro-ménager, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les voleurs ciblent très précisément leurs victimes et se contentent bien souvent d’emmener des petits objets de valeur ou des bijoux. Dans près de 70 % des cas, ces derniers semblent être le mobile du larcin et cela explique pourquoi bon nombre de cambriolages modernes se soldent par des chambres complètement retournées. Quant aux cambrioleurs moins spécialisés, ils semblent intéressés par les outils de jardinage, facile à voler dans des garages souvent moins protégés ou des propriétés isolées.

Les éléments dissuasifs

Si l’élément dissuasif numéro un est une présence dans le logement, il faut que cette dernière soit humaine. Les forces de l’ordre se sont en effet rendues compte que la présence d’un chien n’embête généralement pas les voleurs. Autres éléments efficaces, la présence d’une alarme ou d’un système de vidéo surveillance. Dans ce dernier cas, il est d’ailleurs conseillé de bien identifier le système en place et non de le cacher comme on pourrait le penser. Rares sont les cambrioleurs prêts à entrer dans des bricolages compliqués pour des vols de quelques milliers d’euros.

Des plaintes peut suivies d’effets

En l’absence de preuves solides ou de modus operandi très particulier, la plupart des plaintes font l’objet d’un classement ou d’une enquête en cours non élucidée. Pour des objets et bijoux souvent de grande consommation et qui se revendent très facilement en France ou à l’étranger, il est en effet difficile de confondre les coupables.

Si moins de 5 % des ménages français déclarent avoir été victime d'un cambriolage, le risque augmente fortement en fonction de certains facteurs. Pour que l'enquête avance et dissuader les criminels, il est donc toujours intéressant d’avoir des preuves vidéo permettant d’identifier les coupables.



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